Les pâquerettes sont littéralement partout. Celles de votre jardin seront garanties sans produits chimiques (sauf si cette peur du coronavirus vous a poussé à désinfecter votre gazon à l’eau de javel, dans ce cas faire un macérât huileux cosmétique n’est peut être pas une priorité en ce moment…)
Cette petite fleur qu’on piétine dans les parcs sans un regard est pourtant dotée de plein de vertus !
Pourquoi la pâquerette?
En médecine traditionnelle, la pâquerette (ou son nom latin Bellis Perennis) est utilisée pour les bleus, les cicatrices et les rhumatismes.
En cosmétique, l’huile contient, grâce à la macération des fleurs, du béta-myrcène, un actif anti inflammatoire, décongestionnant et tonique lymphatique. Elle est réputée pour améliorer l’élasticité de la peau, parfaite pour les soins tenseurs du buste. Parfaite également pour les femmes qui veulent retrouver un ventre tonique après un accouchement. Cette huile aide à resserrer les tissus cutanés, tonifie les vaisseaux sanguins, aide à décongestionner et à obtenir une belle cicatrisation.
Mais comment la fabrique-t-on ?
Mode d’emploi:
Il y a deux méthodes possibles, les deux se valent a priori mais libre à vous de tester les deux et de me dire ce qui a le mieux marché pour vous !
- aller cueillir des fleurs fraiches, sans leur tige. Si besoin les passer sous l’eau froide et les disposer sur un papier absorbant pour enlever le surplus d’humidité pendant quelques heures.
- option A / faire sécher les fleurs pendant 48h pour enlever toute humidité dans un endroit à l’abri du soleil et assez aéré. Attention, les fleurs vont diminuer de volume en séchant, pensez à en prendre le double pour remplir votre bocal. Puis les mettre dans un bocal désinfecté et sec et recouvrir d’huile de tournesol.
- option B / zapper le séchage des fleurs, les mettre directement dans un bocal désinfecté et sec et verser de l’huile de tournesol pour recouvrir la totalité des fleurs.
Si vous avez opté pour l’utilisation des fleurs fraiches, il va falloir faire attention à l’humidité dans votre bocal. Ouvrez-le régulièrement et essuyez les petites gouttes d’eau qui auraient pu se déposer sur le couvercle. Cela évitera que le mélange ne pourrisse.
Si vous avez chez vous de la vitamine E, vous pouvez en mettre quelques gouttes dans l’huile. Cela la protègera de l’oxydation et elle se conservera plus longtemps.
- laisser macérer entre 4 et 6 semaines, à la lumière mais pas au soleil direct, en remuant le bocal de temps en temps.
- Transvaser le mélange obtenu en filtrant les fleurs avec un chinois pour ne garder que l’huile. Essayez de bien presser les fleurs pour en extraire toute l’huile.
Et voilà !
J’espère que cette recette va vous plaire et vous occuper (et occuper vos enfants aussi… )
Prochaine recette très vite !